Princesse Chloé

Romance contemporaine

Un époux imposé, un garde du corps séduisant, un prince un peu collant et cerise sur le gâteau (de mariage), une Révolution !

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Chloé est une étudiante classique issue d’une famille aisée dont elle fait tout un mystère. Jusqu’au jour où l’annonce du décès du roi de Slandavie ainsi que du seul héritier au trône la propulse au-devant de la scène. Elle, la fille adultérine d’Edward III, devient alors la seule prétendante à la couronne de ce charmant petit pays.

Seule ? Pas tout à fait, une autre famille légitime réclame elle aussi l’accession au trône et avant que le parlement décide d’unir les deux héritiers afin qu’ils règnent ensemble, il ne faudra que quelques jours.

Bouleversée par ce drame, la nouvelle de ce mariage arrangé et les immenses responsabilités qu’on lui impose, elle devra en plus faire face à ses récents sentiments envers le séduisant et mystérieux Nicolas, mais également à un complot qui s’avérera bien plus dangereux que d’affronter la Reine mère elle-même.

" Si, comme moi, vous aimez les histoires de princesse contemporaines, les machinations pour obtenir le pouvoir, les jolies romances, alors ce roman est fait pour vous. N’hésitez pas à le découvrir à votre tour. "

EXTRAIT
Chapitre 1

Narration de Chloé

Voilà ! Nous y étions. Les résultats des examens de dernière année venaient d’être affichés. J’aurais pu les consulter depuis chez moi sur internet, mais je préférais être sur place. Devant les panneaux à braver une foule plus nombreuse que je ne l’aurais cru. C’était l’occasion de revoir l’université et de dire au revoir à tous ces amis que je côtoyais chaque jour depuis trois ans.

Chloé Abberline Philips reçue !

J’étais fière de moi. La seule à l’être puisque je n’avais personne à appeler pour annoncer la nouvelle. Mon père peut-être ? Si du moins, on m’autorisait à lui parler. Il était en voyage en ce moment. Ma mère ? Elle n’avait plus donné signe de vie depuis des années.

Comme cette ambiance allait me manquer, pensai-je dans un soupir. Ces murs, ces couloirs, ces visages. Tout ! À partir d’aujourd’hui, nous devions prendre des chemins différents et commencer à réellement bâtir notre futur.

Je saluai Sonia. C’était une petite blonde arborant une coupe au carré et des lunettes à monture bleue assorties à ses yeux pétillants. Une amie rêvant de voir un jour une femme présider à la tête du pays. Elle-même de préférence. Puis Bruno et Laure. En couple depuis l’an passé, ils comptaient ouvrir leur propre boîte d’informatique. À l’écart, je vis Saïd pendu au téléphone, un doigt bouchant son oreille libre. Le brouhaha et les cris l’empêchaient de bien entendre. Il rentrerait chez lui afin de reprendre les affaires familiales à la fin de la semaine. Et je pouvais en citer encore beaucoup. Quant à moi, je ne m’étais toujours pas décidée vers quoi m’orienter. Quitter Paris et repartir en Écosse pour commencer, voyager, vivre de ma passion. Je savais que quoi que je fasse, je ne manquerais de rien. Mon père y pourvoirait, s’assurant de mon bien-être à sa façon. C’est-à-dire, à distance et en toute confidentialité.

Un homme en costume et lunettes noires, peu discret dans cette foule joyeuse et colorée vint vers moi. Il se pencha, se tenant si raide qu’il attira les regards.

— Mademoiselle Abberline ?

— Oui ?

— Je viens de la part de qui vous savez. Suivez-moi, je vous prie.

De qui vous savez ? Voldemort ? fus-je à deux doigts de plaisanter.

Mais son air fermé ne m’incita guère. De qui parlait-il ? De mon père ? Serait-il rentré plus tôt que prévu et venu me voir à Paris pour fêter ma réussite ? Un large sourire me fendit le visage.

Je fis quelques signes vers mes amis. Mimai des on se rappelle et m’engageai dans le couloir bondé à sa suite. Dehors, une longue voiture diplomatique déployant les couleurs de la Slandavie m’attendait. Étonnant. Avaient-ils décidé qu’une fois mes études terminées, toute discrétion devenait inutile ? Le man in black m’ouvrit la portière. Il se tenait si droit que je me demandais si son costume n’était pas trop amidonné. Je m’y engouffrai et fus accueillie par un homme bedonnant aux cheveux gominés.

— Bonjour mademoiselle. Et tout d’abord félicitations pour votre réussite ! Je me nomme Maximilien, mais vous pouvez m’appeler Max.

— Merci. Vous venez de la part de mon père ? fis-je d’une voix timide, pleine d’espoir.

— Pas tout à fait. Nous avons hélas une très mauvaise nouvelle à vous apprendre. Sans compter les dispositions de circonstance à adopter ensuite. Vous devez être forte mademoiselle.

Une mauvaise nouvelle ? Je n’en recevais que fort peu et uniquement via la presse. Mais il avait raison, en quelques mots mon univers entier s’écroula. Edward Philips troisième du nom, mon père et roi incontesté de Slandavie, était mort ce matin dans un accident d’avion. L’appareil survolait une zone devenue critique suite à un conflit local à l’étranger. Essuyant des tirs rebelles, il s’était écrasé. Pire encore, il n’était pas seul. Son fils, le prince héritier, mon demi-frère était avec lui. Alors qu’aux yeux de tous, je n’étais personne, que l’on avait enfin oublié la petite princesse bâtarde. On venait me chercher afin d’être propulsée dans cet univers doré où personne n’avait jamais voulu de moi. 

S’il vous plait, ne vous y trompez pas.

Cette version est l’ancienne édition et ne devrait plus figurer sur Amazon ou ailleurs puisque j’ai récupéré tous mes droits. De plus, il ne s’agit pas du même format (ici un format poche dont la mise en page laisse à désirer).

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