Scandales à Easton Creek

Romance historique, western, enquête.

C’est une belle histoire qui parle de différence, de peur, d’amour mais aussi de jalousie. Bref, les filles, vous allez adorer !

Satine's books

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Été 1860 dans l’Idaho aux États-Unis.

L’arrivée du pasteur Valentine et surtout de son fils Thomas à Easton Creek ne laisse personne indifférent. Le jeune homme étant accusé de crimes dont il a pourtant été innocenté se voit être la cible des ragots. Tout d’abord décidé à ne faire aucun effort d’intégration au sein de la communauté, il sera amené à rencontrer (et secourir) la fille de l’un des fondateurs, Eden Sullivan.

Mais peu à peu, des événements frapperont certains habitants parmi les plus notables, les plongeant tous deux dans une machination liée à la ville elle-même.

Extraits

Nous laissâmes femmes et enfants rentrer à l’abri tandis que nous rejoignîmes la place où une bonne partie des hommes s’était rassemblés. Le Shérif tentait de calmer tout ce beau monde, chacun y allait de ses théories et de ce qu’il fallait faire. C’était assourdissant, mais cela n’expliquait toujours pas d’où cela pouvait provenir et puisqu’il s’agissait de la ville la plus prompte à soulever des rumeurs, une nouvelle vint rapidement jusqu’à nous.

— Ça vient de la mine ! Quelqu’un a fait sauter cette satanée mine !

Je lui montrai le sol. Bien entendu, la plupart des traces avaient été effacées, envahies ou soufflées par tout ce qui avait été vomi hors de la mine, mais là, derrière une roche bien plus large où avait été retrouvé l’outil, des empreintes qui ne laissaient aucun doute.

— Oui ! Empreintes de la botte au talon cassé. Être les mêmes ! me confirma-t-il.

Donc l’agresseur de Mitchell était également responsable de l’explosion ? Cela devenait à la fois intéressant et terriblement intrigant. Mais qui était ce type bon sang ?

Un uppercut à l’estomac me fit regretter d’avoir si bien mangé au dîner, un second dans les côtes de ne pas être resté sagement chez moi. Plié en deux, je fus rapidement redressé et maintenu par mes deux nouveaux compagnons de jeu. Le troisième, téméraire vu ma position, me frappa au visage.

— Aurais-je marché sur vos plates-bandes monsieur à la cravate de soie ? lui fis-je après avoir recraché de la salive teintée de sang.

Contrairement à nous, ce type n’était absolument pas nerveux. Non, il agissait comme s’il se trouvait dans son bon droit et pire encore, tel un invité amusant la galerie. La main tenant l’arme se fit molle, le poignet trop souple, mais l’index décidément arrimé à la détente nous tenait à lui seul en respect. Le coup pouvait partir d’un simple mouvement, volontaire ou non, de sa part. Je n’étais pas le seul à observer sa façon de tenir son bras. Woods eut quelques mouvements de tête vers son ceinturon durant son discours et son pied glissait doucement dans sa direction.

Cette version est l’ancienne édition et ne devrait plus figurer sur Amazon ni ailleurs puisque j’ai récupéré tous mes droits d’exploitation. 

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