Vassilis

Romance contemporaine se déroulant dans le monde du cirque

Une plume intéressante […] Une cohérence parfaite […] J’ai vraiment adoré me plonger totalement dans Vassilis. Je le recommande donc plus que vivement à tous les amateurs de romances !

Law Liseuse (Chroniqueuse)

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Afin de fuir un père tyrannique, Olivia accepte un emploi d’assistante polyvalente dans un cirque. Et si la plupart des artistes se montrent amicaux, son patron Alex Vassilis est à la fois le plus froid, mais aussi le plus charismatique de tous. 

Père d’un jeune enfant qu’il délaisse pour se perdre dans son travail, il mène son petit monde à la baguette et souffre manifestement d’une blessure à l’âme qui ne veut pas se refermer. Olivia fera tout afin que père et fils puissent de nouveau s’entendre et que la quiétude revienne au sein de la troupe. 

Y compris dépasser les limites de la décence.

EXTRAITS

J’ai appris deux choses aujourd’hui. La première, que je pouvais maîtriser mon équilibre. La seconde, que j’étais plutôt souple. Et heureusement ! Car pour le tour de la femme coupée en deux — qui n’avait plus de secret pour moi désormais — il valait mieux être capable de se plier en quatre. Au sens propre. J’étais néanmoins nerveuse de voir arriver l’heure du spectacle. La présence de Vassilis, si proche si imposant, restait difficile à gérer. Et celle du public serait un poids supplémentaire sur mes épaules.

Ce costume sombre agrémenté d’une longue cape à la doublure rouge lui allait à merveille. Il avait maquillé ses yeux, juste de quoi approfondir un regard pourtant si troublant. Je comprenais mieux pourquoi Monica en était mordue. Les mains moites, le cœur battant, je tombai immédiatement sous le charme malgré moi.
Il fit virevolter des cartes, des foulards et des balles sorties de nulle part, les faisant disparaître aussi vite. J’avais du mal à le suivre. Et à y croire. Il était absolument fascinant.

Une odeur agréable de café me titilla les narines, m’incitant à me lever. Qu’est-ce que l’on dormait bien dans ce divan ! Et cette fois, pas de rêve étrange ou embarrassant. J’ouvris les yeux, une tasse fumante me faisait face. Alex me la présentant. Ca c’était gentil.
— Oh ! Merci.
— Pas de tire au flanc, grogna-t-il dès que je l’eus en main. Nous prenons la route dans moins d’une heure. Vous devez aller chercher Tommy pour le petit déjeuner.

Bon, ça c’était moins gentil.

Alex jeta un long coup d’œil au petit, gardant ses distances, avant de poser sa veste à côté de lui. L’enfant releva la tête. C’était le moment typique ou un père normal l’aurait pris dans ses bras. Lui aurait parlé gentiment. Lui demandant à quoi il jouait, s’il ne s’était pas ennuyé ou que sais-je. Mais pas lui. Ils semblaient tenter de se parler en silence.
Et même ces mots là ne parvenaient pas à percer ce mur entre eux.