Ou papier pierre, stone paper, papier rocheux ou encore papier bioplastique.
C’est en visionnant la vidéo d’une artiste peintre que je suis tombée là-dessus : le papier minéral. Et comme son nom l’indique, il s’agit d’un papier fabriqué à partir de 80 % carbonate de calcium (cela ressemble à de la craie), mais aussi de 20 % résine de polyéthylène haute densité (PEHD) qui est une résine non toxique et selon les sources, biodégradable en environ 12 mois.
Encore une fois, l’avenir nous le dira…
La densité d’une feuille de papier pierre est égale ou supérieure à celle d’un papier normal (à base de bois) tout en étant plus légère. Et puisque nous en parlons justement, l’avantage exposé de ce papier est qu’il n’est pas fait de bois, ce qui préserve quelque peu nos forêts (enfin une bonne nouvelle). Il ne nécessite pas de traitements chimiques blanchissants ni de l’emploi de grandes quantités d’eau pour ce traitement (autre bonne nouvelle).
De plus, il serait plus résistant aux déchirures, imperméable à l’eau et d’un grain très lisse (en fait, il n’a pas de sens de grain).
Par contre, il ne peut être utilisé avec une imprimante classique et peut se dégrader s’il est maintenu trop longtemps au soleil.
J’avoue que cela à l’air bien (sur le papier) même si le prix, évidemment supérieur au papier normal (comme d’habitude dès que l’on innove) me fait craindre une autre tendance marketing (comme pour la stévia). Enfin le papier minéral n’est pas produit à l’autre bout de la planète, il existe des entreprises en France (Bretagne).
En cadeau, la vidéo dont je vous parlais en début d’article (profitez du coup de pinceau de l’artiste).