Avez-vous déjà songé à insérer un QR code à la fin de votre livre ? Pourtant, il pourrait s’agir là d’un petit plus qui aiderait à faire connaître votre blog ou votre site auteur auprès de vos lecteurs.
Qu’est-ce qu'un QR Code ?
Le QR code ou Quick Response code, vous en avez certainement déjà croisé un. C’est ce drôle de carré empli de points qui, à l’œil nu, ne veut pas dire grand-chose. Mais décodé avec un logiciel scanneur de QR code, il vous permet d’être redirigé vers une adresse sur le web en particulier.
Ce qui est pratique pour éviter de taper l’adresse en question à la main.
Il s’agit d’une sorte de code-barre en deux dimensions créé par l’entreprise japonaise Denso-Wave en 1994. Il peut contenir une adresse web, un numéro de téléphone, même un mot de passe wi-fi et bien d’autres choses.
Qu’est-ce qu'un QR Code ?
Ne cherchez pas à le faire vous-même, éteignez Photoshop, Gimp ou tout autre logiciel du genre. Un QR code, c’est complexe, il faut un générateur pour cela.
Il en existe plusieurs gratuits sur le net. C’est rapide. Il suffit d’entrer l’adresse, d’éventuellement choisir le type de code et de le télécharger ensuite. Je vous conseille un format image (jpg, png) qui passe partout.
Voici quelques liens qui font tout ça :
- Le tout simple, QR code générator.
- Celui que j’utilise, Unitag.
- Le personnalisable, QR code monkey.
- Le encore plus personnalisable, QR stuff.
Comment est conçu un QR code ?
C’est assez technique, mais intéressant à savoir. Je vais faire (très) simple.
Tout d’abord, vous remarquerez que les QR code contiennent trois formes carrées dans trois des coins (les deux du haut et celui du bas à gauche). Cela permet au logiciel qui décode de remettre ce code dans le bon sens.
Ensuite, certains petits carrés disposés à un endroit défini ont des fonctions bien précises comme de calibrer le logiciel (à savoir de définir la taille des carrés). Mais aussi d’indiquer au logiciel le taux de correction. Autrement dit, si une partie est illisible, votre QR code sera toujours exploitable, mais avec cette marge d’erreur. Il existe du coup une zone de données redondantes, mais écrites de façon plus complexe qui reprend l’information principale et permet de la retrouver. Cette marge peut être de 7, 15, 25 ou 30 %. Au-delà, le QR code sera considéré comme erroné et non exploitable. Autre donnée indiquée, le type de contenu (numérique, alphanumérique ou autre).
Et enfin, l’information elle-même rédigée en langage binaire (fait de 0 et de 1, de petits carrés blancs ou noirs).
Le QR code, pour quoi faire lorsque l’on est auteur ?
Imaginez, vous avez publié votre roman au format papier. À la fin de votre livre, vous avez inséré votre adresse web, votre page Facebook ou tout autre lien vers votre réseau social le plus mis en valeur. Et heu… c’est imprimé, on ne peut pas cliquer dessus. Il va falloir que votre lecteur tape tout à la main. Si le faire sur un PC de bureau ou portable est sympa, sur téléphone cela se complique. Et si l’adresse est un peu complexe, patatra, il tombe sur une page invalide, risque de se décourager et de reporter sa visite à plus tard. Voire même à jamais.
Donc, on va simplifier ça avec ce code qui, lui, permettra d’afficher votre site/page/blog sans erreur. Pratique non ? Le logiciel de scan peut être trouvé facilement via le « store » de son appareil téléphonique ou bien déjà présent par défaut. Il peut également être décodé par un logiciel PC via la webcam pour ceux qui en possèdent une.
Bref, c’est un petit quelque chose qui prend cinq minutes à mettre en place et offre une possibilité de plus à être visité. Pourquoi s’en priver !
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