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  • Post last modified:5 juillet 2022

Aujourd’hui, je vais relater une observation faite depuis quelque temps sur Wattpad (je me limiterai à Wattpad bien que cela existe en dehors, dans l’édition et tout). Il se peut que vous preniez mal mes propos, si tel est le cas c’est que je me serais mal exprimée. Car je ne veux ni viser ni blesser personne, juste mettre un fait en avant (et tordre le cou à un truc vachement injuste).

Alors, allons-y, le sujet qui fâche : les chroniques.

Je parle des « chroniques urbaines » dont les thèmes sont très proches dans l’ensemble. La plupart du temps, une demoiselle se voit mariée de force à un homme dont elle ne veut pas. Il sera sans doute violent, chef de gang, etc. Il y aura souvent une histoire de maffia ou de conflit avec un autre gang. Bref, une histoire qui finira en histoire d’amour dans un milieu pas facile à vivre du tout (c’est le moins que l’on puisse dire).

J’avoue avoir du mal à lire une chronique jusqu’au bout. Et j’espère que vous comprendrez et ne m’en tiendrez pas rigueur. Simplement que le style et l’orthographe mettent à mal ma lecture. Ce n’est pas pour rien que l’on doit se relire encore et encore, et corriger ces lourdeurs pour parvenir à un texte potable/publiable, c’est un véritable confort visuel et intellectuel ensuite. Mais nous sommes sur Wattpad, chacun fait ce qu’il veut. D’autant plus que cela ne nuit pas au succès de ces fictions, bien au contraire. Les chroniques ont leur public, tout comme chaque roman a son public, donc tout va bien non ?

Concernant le sujet, j’aurais dit qu’il me passionne peu. Du moins, c’est ce que je croyais jusqu’à ce que cela me fasse sboum là-dedans.

Mais avez-vous bien pris connaissance de la trame de ces chroniques ?

La trame, le chemin, la base, le squelette, de quoi ça cause dans les grandes lignes ?

On va faire simple : une fille. Un mariage arrangé, forcé. Bref, non souhaité. Un gars. Une attraction forte tout en s’opposant l’un à l’autre. Un enlèvement ou une guerre. Bref, un évènement violent et assez risqué. Un happy end (du moins, les deux se trouvent et finissent par s’apprécier).

On va faire plus compliqué à présent : Une fille de la cité qui épouse un thug violent et chef de gang, ils s’envoient chier, se tapent dessus et même pire puis finalement la fille se fait enlever par le gang adverse, il la sauve, ils s’aiment. Vala.

Ça, c’est la version urbaine.

Et vous savez quoi ?

Il y en a plein en Romans historiques !

Non heu, je ne voulais pas dire qu’il y avait plein de fictions urbaines en historique (sinon elles devraient être déplacées), non cette trame existe en plusieurs exemplaires dans la catégorie historique.

C’est comme pour Le contrat  de… enfin de plusieurs auteurs différents en fait. Une fille ayant besoin d‘argent pour une bonne cause se voit proposer un contrat de mariage par un richissime et séduisant monsieur. Leurs rapports houleux finiront par s’apprécier.

Ah mais si ! Ah, mais merde ! C’est encore la même trame ! Excepté que ce ne sont pas les parents qui marient de force, c’est le destin qui l’y pousse. Que ce n’est pas un chef de gang, mais d’entreprise. Mais c’est la même chose !

Et là, subitement (à croire que j’adore ce mot, ce fut l’adverbe le plus utilisé dans le premier jet de Princesse Chloé… tiens encore un mariage arrangé et… je m’égare). Et là, subitement donc heu… l’histoire passe ? Au fond, c’est que l’orthographe qui enchante les détracteurs ? Car le sujet lui, il est exploité, mais d’une force, y compris chez les férus d’histoire, de fanfiction, de romance contemporaine. Alors pourquoi tant de haine ?

Exemple (sans viser une personne puisque cet exemple existe dans plus d’une histoire) : une fille, un mariage arrangé, un gars chef de clan/noble/laird, les deux s’envoient des fions à longueur de temps (comme on dirait dans Kaamelott), enlèvement/guerre, réconciliation passionnée.

Hé bien c’est le même, exactement le même schéma.

Ne tapez pas, il y a d’autres éléments (du moins j’espère), mais l’on parle de la trame basique de chez basique.

Certaines diraient même : c’est cliché ! Ben oui, et le dire, c’est cliché aussi.

Mais la preuve : on aime les clichés ventre bleu !

NB : certes, la violence dans ces chroniques et notamment la façon d’aborder le viol et l’après-viol est un souci énorme. Mais je ne voulais parler ici que de la trame, pas de tous les éléments. Dans les romances contemporaines non urbaines (pfiou faut suivre hein) basées sur la même trame, il y a peu de viol (ou pas, je n’ai pas tout lu). Dans les historiques c’est parfois limite hein. Ça dépend. Mais le contexte s’y prête. Tout comme dans les milieux à risques de nos jours. Juste que, c’est vrai, c’est banalisé. Tout comme les grossesses (qui n’ont rien de sale au contraire, c’est un manque de recherche de ce côté-là de la part de l’auteur et ça peut s’arranger).

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