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  • Post last modified:5 juillet 2022
  • Nom : Blansec (nom réel), Leblanc (nom donné)
  • Prénom : Gaelle
  • Surnom : aucun pour le moment
  • Age : 22 ans
  • Date de naissance : 29 février 1993
  • Lieu de naissance : Lille
  • Sexe : féminin
  • Profession : à la cherche d’un emploi (serveuse si possible)

Physique : 

Gaelle est une jeune femme mesurant dans les 170 cm, mince sans être trop maigre. Elle n’est pas spécialement sportive bien qu’elle ait pratiqué un peu de tennis ou d’équitation. Mais ça, c’était avant.

Originaire du nord du pays, ses yeux sont d’un bleu que l’on qualifierait de spécifique à la région. Si Gaelle vous apparaîtra comme ayant les cheveux châtains foncés, il n’en n’est rien. Pour une raison qui vous échappe sûrement encore, il s’agit d’une teinture dissimulant ses cheveux blonds qu’elle porte longs et droits.

Caractère : 

Pas encore tout à fait sure d’elle, elle pourra vous paraître un peu maladroite par moment. Surtout lorsqu’elle se trouve en proie à de vives émotions. Pourtant, Gaelle est loin d‘être idiote, on peut même se rendre compte qu’elle peut être assez cultivée si l’on en vient à discuter assez longuement avec elle.

Un peu réservée, elle tentera pourtant de s’extérioriser en société, ce qui ne sera pas forcément concluant à chaque fois. Par exemple, elle peut se révéler peu convaincante lorsqu’elle tente de raconter une blague.

Mis à part cela, elle peut se montrer franche et honnête et même assez joviale, gardant toujours le sourire.

Aime :  la littérature, faire de nouvelles connaissances (du moins, si elles sont sympas), les fraises.

Déteste : les gens hautains,  les menteurs et les fruits de mer.

Signes particuliers :

Évite tout sujet en rapport avec son passé si celui-ci est antérieur à la dernière année écoulée.

Bien que habillée de manière classique la plupart du temps, un oeil averti peut sans doute remarquer la qualité de matière de ses vêtements (soie, marques chères, etc.). Assez en désaccord avec le salaire de son ancien emploi de serveuse.

Famille : 

Bernard Blansec, son père. Entrepreneur établi au nord du pays. A la tête d’une vaste entreprise, grosse fortune.

Jeannine Blansec née de la Tourbière, sa mère. Femme au foyer. S’occupe essentiellement d’oeuvres caritatives et de mondanités.

Laura Blansec, sa jeune soeur âgée de 16 ans. Élève d’une académie de musique huppée dans le nord. Instrument de prédilection: le piano. Se passionne également pour l’équitation.

Histoire :

Née dans une famille que l’on qualifierait de très aisée, Gaelle pourrait aisément porter le surnom de “fille à papa”. A ceci près qu’elle préféra fuir ce milieu familial il y a près de 14 mois afin de vivre sa propre vie. 

Ayant effectué ses études dans un internat de renom, elle fut diplomée avec mention. Comme tout enfant bien né, elle ne manqua de rien, si ce n’est du contact humain et de la tendresse de ses parents. Son père, le plus souvent au bureau ou entre deux avions, sa mère plus dévouée à ses oeuvres, au qu’en-dira-t-on et au “standing” à tenir. Jusqu’à sa propre soeur, copie conforme de cette dernière, d’une nature froide et prétentieuse. Gaelle ne se sentait pas vraiment membre de cette famille par moment.

Des rêves plein la tête, elle entama des études à l’université, en littérature anglaise. Passionnée mais un brin trop romantique, elle y eut des flirts mais pas de réelle histoire.

Apparemment, tout semblait lui sourire alors pourquoi fuir et non simplement quitter le nid, profiter d’une rente versée par papa et la dépenser en futilités ou bien même achever ses études ? Simplement parce les ambitions maternelles ne lui permettait pas. Devenant même trop pesantes et que son avenir, tout tracé ressemblaient plus à une cage dorée qu’à une vie rêvée.

Gaelle se teint alors les cheveux, rassembla ses affaires personnelles et récupéra tout l’argent légitime qu’elle pu. Puis elle prit le premier train pour la capitale, espérant être ainsi noyée par sa population et se faire oublier des siens.

Bien sur, un avis de recherche fut lancé et des détectives engagés mais la jeune fille ne répondait plus qu’au nom de Gaelle Leblanc et l’enquête fut mise en hiatus. N’utilisant plus sont portable ou même sa carte de crédit, il ne fut pas possible de la tracer.

Si le rêve s’évanouit très vite, elle pu tout de même s’en sortir en tant que serveuse au noir dans un petit restaurant de proche banlieue dans un premier temps. Lorsque celui-ci ferma ses portes, Gaelle se rapprocha de la ville afin de trouver un nouvel emploi.

“ Et j’espère que tu as pensé à ce que tu mettras pour la réception chez les Dumont. C’est très important, leur fils souhaite faire ta connaissance et tu sais à quel point il me tient à coeur que nous restions en bons termes avec eux. Pour ta coiffure, tu auras rendez-vous à 15 heures, tâche de ne pas être en retard comme la dernière fois ou…. “

La conversation, proche d’un monologue, avec sa mère se brouillait. Il lui sembla lointaine, comme filtrée par une épaisse couche d’ouate.  La tête lui tournait un peu et Gaelle dû poser la main sur le dossier d’une chaise toute proche afin de tenir droite. Sa mère ne le remarqua même pas, s’en souçiait-elle au fond ? Elle ne remarqua même pas que sa fille portait une perruque afin de masquer la couleur foncée récente de ses cheveux.

Sa tirade se termina comme d’habitude, par tout un tas de recommandations et de rappels sur sa manière de paraître, de se comporter, de parler, de penser en société. 

Lorsqu’elle quitta la pièce, ce fut comme un grand vide, un silence pesant. Gaelle respira profondément. Il lui faudrait du courage mais sa décision était prise. De toute manière, trop tard pour faire marche arrière. Le matin même, elle était allée vider son compte plutôt que de faire les boutiques pour sa robe de cocktail. Paradoxalement, il n’y avait pas tant que cela en comparaison avec la fortune familiale. De quoi louer une chambre, la meubler un peu, démarrer sa nouvelle vie. Mais c’était déjà bien plus que ce que possèdent la plupart des jeunes de son âge dans certains quartiers.

En catimini, elle se faufila jusqu’à la grille de l’entrée et remonta la rue d’un pas pressé, tenant son unique valise en main, serrant la poignée à s’en éclater les jointures. 

Prise d’angoisse, elle se mit à courir sans raison. Manqua de s’écrouler au détour d’une rue puis s’engouffra dans le premier commerce rencontré. De la, elle demanda a appeler un taxi. La perruque fut abandonnée sur le siège arrière du véhicule l’emmenant vers la gare. Un billet acheté en liquide pour Paris l’emmènerait bientôt.

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