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  • Post last modified:5 juillet 2022
  • NOM(S) Green. 
  • PRÉNOM(S) Morgane. 
  • SURNOM(S) aucun. 
  • ÂGE 22 ans. 
  • DATE ET LIEU DE NAISSANCE  1er février 1993 à Paris (France)
  • ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle.
  • STATUT CIVIL Célibataire. 
  • OCCUPATION Travaille à mi-temps à la plonge dans un restaurant sans étoiles, à mi-temps dans un night-shop.
  • STATUT FINANCIER situation financière difficile.
  • POUVOIR Guérison. 
  • CARACTÈRE Discrète, altruiste, méfiante, fidèle, lunatique.

ALL THE STORIES ARE TRUE

La vie ne t’enseigne pas à être forte, elle t’oblige à l’être.

Ma mère, Catherine, était hôtesse d’accueil dans un musée parisien, au rayon des souvenirs. Tandis que mon père Matthew, jeune garagiste anglais, en virée dans la capitale avec des copains pour le week-end. Ils se rencontrèrent tout comme le font des milliers de couple, dans une boite tout simplement. Passèrent une nuit d’amour et se quittèrent à la fin du séjour.

J’imagine le désarroi de ma mère lorsqu’elle s’aperçut du cadeau qu’il lui avait laissé: moi. Pourtant, elle ne voulu en aucun cas avorter. Je naquis donc dans une petite clinique de Paris. Les premiers mois furent difficiles à concilier entre un travail à temps plein et un bébé et elle ne s’en sortait que difficilement. Il lui fallut du temps et du courage pour oser entamer des recherches et retrouver le jeune anglais qui en était la cause. Et pourtant elle y arriva. Peu de gens de notre entourage croyais que leur couple durerait mais ils se trompèrent tous. Au contraire, mon père fut aux anges lorsqu’il apprit qu’il avait une petite fille et nous nous installèrent avec lui dans le nord de Londres. C’est dans un petit deux pièces sans grand luxe mais entourée d’amour que je grandis sans trop d’encombres. 

Enfant timide, il me fallut atteindre l’adolescence pour sortir de ma bulle et encore, pas complètement. J’avais toujours rêvé d’avoir un chien mais dans un petit appartement, c’était difficile. Ne jouant que rarement avec les autres enfants au dehors, je préférais écouter de la musique. Ma mère m’initiant au classique, cela m’est resté.

Nous n’étions pas bien riche, juste de quoi payer ce qu’il fallait et profiter du nécessaire mais nous n’étions pas malheureux pour autant. Car c’est lorsque l’on a peu de chose que l’on en  profite vraiment. 

Les études ne m’intéressaient pas même si je n’avais pas de mauvais résultats, juste que je n’arrivais toujours pas à trouver ma voie. Ce qui causa de légers problèmes ensuite puisque je ne trouvais que des boulots sans trop d’ambitions. Bref, je me débrouillais.

Jusqu’au jour de l’explosion qui marqua la fin d’une vie certes sans rebondissements mais paisible.

J’avais l’impression d’avoir été enfermée dans le tambour d’une énorme machine à laver en mode essorage. Tout mon corps était douloureux bien que, apparemment je ne souffrais que de coupures et de contusions mais aucun os de cassé. J’entrouvris difficilement les yeux, tâchant de distinguer les tâches floues et mouvantes autour de moi. 

Il y avait de l’agitation, j’entendais des voix, des plaintes, des annonces appelant tel ou tel médecin au bloc de toute urgence. Je compris vite que je me trouvais dans un hôpital mais la raison m’échappait encore, ma mémoire me faisant défaut sur le moment.

L’on avait du me laisser le long d’un mur dans un couloir vu le nombre de blessés graves qui venaient d’arriver. Je tendis la main hors du lit, agrippant une blouse au passage. L’infirmière s’arrêta net et m’examina rapidement. Pupilles, pouls. Elle se voulait rassurante sur mon état mais je n’aspirais qu’à une seule chose:  savoir ce qui était arrivé.

  • Il y a eu une terrible explosion, des victimes, vous avez eu beaucoup de chance.
  • Mes parents ? Il faut appeler mes parents. Dis-je, ne revenant pas encore sur ce qui s’était passé. Entendant parler d’explosion, peu d’images me revinrent mis à part une intense lumière puis plus rien.

L’infirmière semblait sincèrement ennuyée avec une pointe d’agacement tout à coup, j’imagine qu’elle avait du annoncer ce genre de chose plus d’une fois dans la journée et que ses nerfs n’étaient pas loin de lâcher.

  • Vous êtes la seule que l’on ait pu dégager des gravats de votre immeuble vivante mademoiselle. Je suis désolée.

Sur le moment, je n’arrivais pas a y croire et je réclamais malgré tout qu’on me dise ou se trouvaient mes parents, ce n’était juste pas possible qu’ils aient disparus. L’on du me donner un calmant et tout redevint noir une seconde fois.

Les jours suivants passèrent sans saveur, je retournais sur les lieux ou nous vivions, traînant des pieds,  tentant de rassembler quelques effets personnels dans tout ces gravats mais sans grand succès. J’ai vécu a moitié dehors un temps, me cachant dans un immeuble abandonné mais encore debout la nuit. Puis je fus accueillie dans un centre d’aide aux victimes, cela me permit de me poser pour aller de l’avant.

Les mois s‘écoulèrent, j’avais finalement trouvé un boulot à mi-temps à faire la plonge dans un restaurant un peu minable puis dans un night-shop. La nuit, je rentrais chez moi en longeant les murs, me méfiant du moindre bruit, évitant les types patibulaires, évitant même de regarder quiconque dans les yeux. Ma seule défense étant un petit taser que j’avais acheté au noir juste au cas ou. Heureusement, je n’avais que rarement eu l’occasion de m’en servir. Je n’aurais jamais pu me servir d’une arme plus mortelle de toute manière car il fallait croire que depuis que j’étais dotée de ce don de guérison, tuer était devenu comme l’antithèse de moi-même, une possibilité qui me rendait tout simplement malade. Non pas qu’il m’aurait été simple de le faire avant cela, mais je m’en sentais aujourd’hui complètement incapable. Même en état de légitime défense.

Dans les cuisines du restaurant ou je travaille, l’on parlait un soir des évènements étranges qui se produisaient, certains y croyaient dur comme fer, d’autre en riaient. 

  • Hé ! Carlo ! Lança Mike. T’as vu aux nouvelles ? C’est quoi ces histoires ? Tu crois que c’est vrai ou c’est encore un fake pour annoncer la sortie d’un film. Ca avait l’air vrai.

Mike était commis en cuisine, préposé aux sauces, au lavage et préparation des salades et des légumes. Tout un programme pour un gars ayant pourtant un Bac+5. Carlo quant à lui était fraîchement débarqué d’Espagne il y a six mois. Il y avait laissé sa femme (ce qui l’arrangeais plutôt bien, remarquez) et lui envoyait une partie de son salaire.

  • Ma qué biensour qué c’est vrai ! Idiota ! En tout cas moi, j’aimerais biene être oun méta-houmain. Oun hombre invisiblé pour aller regarder les filles sous la douche. Et pétêtre bien faire oun tour à la banque. 

  • Mais quel vicieux celui la !

Pour eux non plus la vie n’était pas simple mais il gardait leur bonne humeur malgré tout.

Quant à moi, je ne pouvais pas ne pas y croire, moi-même j’avais changé après l’explosion et sans doute n’étais-je pas la seule. Jusqu’au jour ou il eut eu cette attaque à la télévision. Je ne la vit pas mais l’on ne parlais que de ça. Des humains se disant supérieurs prêts à tuer pour se faire entendre, cela ne me disais rien qui vaille.

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